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Les faits de société à travers le prisme de l'économie…

Réguler les Agences par la concurrence !

Ce matin, François David, président de Coface, donnait son point de vue sur la régulation des agences de notation sur BFM.

Un point de vue fort instructif de la part d’un homme qui connaît bien le métier. Réguler les agences de notation disait-il en substance, ne doit pas passer par leur mise sous tutelle de l’Etat, ni par la création d’un contrôleur d’agences…

Comme souvent, les solutions les plus simples sont les meilleures. Pour inciter les agences à faire leur travail, il faut les forcer à se montrer transparentes, rigoureuses et indépendantes vis-à-vis des entreprises et Etats contrôlés. Comment faire selon lui ?

Par deux moyens qui se renforcent l’un l’autre : une diffusion de leurs analyses et de leurs conclusions d’une part et une mise en concurrence des agences de notation.

Pour réguler les agences, il faut une menace d’être évincé du marché à la moindre erreur de jugement et quel système favorise la sélection des meilleurs : la concurrence !

Voilà la conclusion de Mr David : concurrence et responsabilité des agences face à leurs notations.

Parfois, il est nécessaire d’écouter les spécialistes pour retrouver des solutions simples…

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Petit rappel d’économie

Hier soir, Cécile Duflot été invitée sur le plateau d’ On n’est pas couché. Loin de nous l’envie de vous décrire le débat sans saveur opposant la secrétaire du parti écologiste et les chroniqueurs Zemmour et Naulleau.

Non, sans façon ! Seulement, Madame Duflot s’est risquée (comme beaucoup) à critiquer le marché pour une raison suffisamment étrange et rarement citée pour mériter qu’on s’y attarde. Le marché, disait-elle en substance, entraine des gaspillages et doit de fait être réglementé.

Revenons sur cette hypothèse élevée au rang d’axiome, de dogme même ; le marché crée le gaspillage ?

Madame Duflot, comment fonctionne le marché ? Sur un marché, la concurrence force les entreprises à toujours baisser leurs prix pour conserver leurs parts de marché. De ce fait, elles sont contraintes de maîtriser leurs dépenses, recherchant toujours la façon la moins coûteuse pour produire les plus grandes quantités. D’ailleurs, c’est justement cette « immoralité » du marché que condamnent les vôtres : sur le marché, seules les entreprises les plus performantes survivent, les autres disparaissent. Ce darwinisme économique poussent les entreprises à n’utiliser que le minimum de ressources rares (capital, travail, matières premières et autres ressources naturelles). C’est la raison pour laquelle, en temps de crise, les embauches se font rares !

Que nous apprend cette histoire ? Tout simplement que les détracteurs du marché manquent de cohérence. On peut accuser les entrepreneurs de n’être motivés que par le profit, on pourrait accuser le marché de gaspillage (bien que cela soit totalement faux), mais comment peut-on l’accuser de ces deux maux contradictoires en même temps ?

Madame Duflot devrait se souvenir que l’économie est une science et en tant que telle, elle ne peut vérifier deux conclusions contradictoires. Sans doute a-t-elle oublié cette citation fameuse «Il faut gommer la fureur de l’idéologie par la rigueur de la logique».

A bon entendeur,

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RÈseau LHC

Encore un site d’économie ?

Les économistes sont restés dans leur tour d’ivoire depuis trop longtemps, au point qu’aujourd’hui ils sont accusés de tous les maux et ne trouvent plus de place pour s’expliquer. Trop abstraite, trop complexe, incapable d’expliquer les phénomènes actuels, voilà la conception qu’a l’individu lambda de l’économie. Ce blog a pour but de réconcilier cette discipline simple, vivante et intuitive avec ceux qui s’interrogent sur les problèmes que posent nos économies globalisées. Ici, pas de mathématiques, pas de grands discours ni de suites incompréhensibles de statistiques. Nous ramenons l’économie dans la réalité qu’elle n’aurait jamais du quitter…